10 chansons qui font référence aux sports
Du neuf!
On va tenter de créer du contenu web exclusif, qui sort du «carcan» de notre infolettre.
Steph lance le bal avec une critique de la biographie de Benjamin Orr, bassiste de The Cars. C’est à lire ici!
Pis, là, le beau Steph lance aussi notre infolettre de la semaine…
Le mot et la sélection de Steph
Personnellement, quand je pense aux sports, je revois les grosses faces de jocks de mon école secondaire avec leur casquette vissée sur le crâne. Mon adolescence toute en rock n’avait que faire des célébrations sportives. Autant comme sportif de salon que comme dieu du stade.
Pourtant, avec les années, j’ai dû admettre que les vertus de l’activité physique, souvent par moquerie, ont su inspirer les musiciens dans des paroles à prendre souvent au deuxième degré. En cherchant des pièces gravitant autour de la thématique sportive, je me suis rendu compte que Tom Cochrane et son Big League ne faisaient pas cavaliers seuls en la matière. Loin de là.
Place aux découvertes musicosportives à écouter autant sur un tapis de yoga ou en faisant votre jogging. Ou aucun des deux. Cette dernière option sera la mienne.
J’t’aime comme un fou de Robert Charlebois
Ici, le parolier Plamondon ne visait pas un sport en particulier, mais il a tout de même donné une capsule temporelle assez juste de l’obsession de la mise en forme des années 80. Et ça passait par «du bodybuilding, du tennis, du jogging.»
Un sketch du Bye Bye de l’époque a même immortalisé cette lubie de la me génération pour l’activité physique. Pensez à tous les microsillons d’exercice qui sont sortis dans ces années-là de Claire Pimparé à Gilbert Delorme. Vaut mieux se taper la toune de Charlebois qu’un disque de mise en forme au complet.
Le rock c’est la santé! des Secrétaire volantes
Les légendes du punk québécois se foutent de la gueule des rockers vieillissants et repentants qui se mettent au sport après les déboires de leurs années de débauche.
Ça donne une sacrée bonne toune énergique qui fait augmenter le cardio plus qu’aucune activité auxquels participent les trentenaires et quadragénaires si on en croit leurs posts sur Facebook.
D’ailleurs, avec bien des chansons des Secrétaires Volantes, Pierre Lavoie ne fournirait pas en cubes d’énergie…
Give Us A Goal de Slade
Sortie en 1978, cette toune s’avère un peu tardive dans le répertoire du groupe glam anglais. Elle reflète quand même assez bien ce que le groupe a toujours eu à offrir: des refrains fédérateurs à hurler en chœur. Parfait pour soutenir les hooligans sévissant dans les matchs de foot.
Les fans de football (à l’européenne… pas comme le football de la NFL) ont toujours aimé entonner des hymnes dans les stades pour encourager leur équipe chouchou… en attendant d’aller tabasser les fans de l’équipe adverse!
Pas obligé de finir la tronche en sang par contre pour apprécier ce joyau de Slade.
Number 10 de Giuda
Toujours dans la vibe glam/bovver boy à la Slade, mais avec une touche contemporaine, on retrouve les Italiens de Giuda et leur hommage bien senti au footballeur Francesco Totti de l’équipe AS Roma, qui porte le numéro… 10 bien sûr!
Pas besoin de connaître les statistiques de ce dernier sportif pour apprécier à sa juste valeur Number 10 de Giuda.
Si on les connaît encore trop peu, le band a tout de même impressionné Joe Elliott, chanteur de Def Leppard, au point de demander à Giuda d’assurer leur première partie en tournée.
La sélection d’André
Jacques et Raymond Rougeau - All American Boys
Je ne sais pas si c’est la parution de la série documentaire Wrestlers sur Netflix (qui est correcte, sans plus, surtout appuyée par un casting de personnages qui plaira aux nostalgiques de Tiger King), mais je suis dans un gros beat de lutte ces jours-ci alors je profite de cette thématique pour vous exposer, si ce n’est pas déjà fait, au thème musical des Fabulous Rougeau, tandem formé des frères Jacques et Raymond qui se sont surtout fait connaître du grand public lors de leur passage à la WWF (de 1986 à 1990).
Cette chanson a été utilisée alors que les frères étaient des heels (des méchants, en gros) qui se moquaient du lifestyle américain en prétendant y adhérer. D’où des références à leur «amour» pour Barry Manilow et la mode preppy et les quelques strophes en français révélant leurs intentions:
On peut pas les sentir
Dans le monde, ils sont les pires
On aime les faire fâcher quand on dit
We love the USA
Étrangement, avec les années et le retour de l’esthète vaporwave fluo, etc., la pièce vieillit comme le bon vin.
Pendant ce temps, Jacques enseigne la lutte. Raymond, lui, est maire de Rawdon.
Boxing de Ben Folds Five
Je vous l’accorde, la chanson est un peu brin barbante. C’est très Ben Folds qui tire sur ses ficelles habituelles : une ballade de plus en plus ampoulée qu’elle en devient quasi grandiloquente.
Mais le texte. LE TEXTE ESTIQUE!
Folds glisse sa plume dans un gant de boxe d’un Muhammed Ali en fin de carrière qui envoie une ultime lettre à Howard Cosell, journaliste sportif qui s’est notamment fait connaître pour sa relation particulière avec The Greatest.
Le chanteur et pianiste dépeint un Ali qui constate que son punch n’est plus ce qu’il était. Pire encore, son entourage le remarquerait également.
Le deuil s’installe alors et, lorsqu’on considère la véritable « retraite » du People's champion (alors que — 200 000 coups de poing reçus plus tard —, le boxeur s’est retrouvé atteint de la maladie de Parkinson) la chanson fesse encore plus fort.
M.J. Pérec de Joëlle Ursull
En 1993 (je spécifie l'année parce que ça s'entend en viarge dans la production), la chanteuse et ex-membre de Zouk Machine Joëlle Ursull propose un hommage à l'Olympienne française MJ Pérec sur son troisième album Comme dans un film.
Faut dire que, l'année d'avant aux Jeux de Barcelone, l'athlète récoltait l'or au 400 mètres. Trois ans plus tard, elle s'emparait du podium à deux reprises aux courses de 200 puis 400 mètres, faisant d'elle la seule Française à être triple championne olympique.
Bashung aussi, sur son LP L'imprudence, lui a consacré une chanson nommée Dans la foulée.
La sélection de Phil
Batter Up de Nelly
Si je vous disais à quelle fréquence je pense au gars dans les St. Lunatics qui porte un habit de baseball, vous ne me croirez probablement pas.
J’y pense beaucoup plus souvent qu’à l’Empire romain, mettons.
L’album Country Grammar paru en 2000 était quand même plein de bangers pis ça a cimenté Nelly comme une star.
Batter Up était moins bonne que la pièce-titre de l’album, mais avait plus rapport avec le baseball.
Malheureusement, comme Icare, Nelly a volé trop près du soleil.
Aujourd’hui, il ne parle plus vraiment de baseball.
Say It Ain’t so, Joe de Murray Head
C’est quand même ironique de penser au fait qu’un des premiers scandales de l’histoire du baseball a été raconté en chanson par quelqu’un qui vient d’un pays où le baseball n’existe pas.
Oui, avant que l’ensemble de nos pères s'effondre en larmes devant Kevin Costner qui tente de retrouver une trace de son propre père, l’histoire de Shoeless Joe Jackson avait été sortie de boules à mittes par Murray Head. Oui, oui, le même qui était dans l’opéra rock Chess.
Même si la toune n’a pas vraiment rapport avec Shoeless Joe, son titre vient d’une phrase qu’un jeune admirateur lui aurait dite après avoir été banni du baseball professionnel.
Peut-être que dans 30 ans, un artiste contemporain va nous offrir une toune similaire à propos de Pete Rose.
Centerfield de John Fogerty
Il n’y a pas grand-chose de mieux dans la vie que d’aller voir du baseball en personne.
L’odeur du gazon. Une bière tiède. Rodger Brulotte.
Et évidemment, la toune Centerfield de John Fogerty.
On pourrait penser que, comme dans beaucoup de choses telles la sexualité, Fogerty utilise le baseball comme une métaphore. Mais non.
C’est littéralement une toune à propos du baseball. Du moins on pense.
🎶 Avant de partiiir 🎶
POTAGES!
CITROUILLES!
‘TITE LAINE!
Ben oui, on va vous jaser de tounes automnales!
À vendredi prochain, les punks!