Le «roast» se poursuit, il y a des nouveautés aussi pis de quoi pour les «gamers» itou
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Mauvaise nouvelle : la semaine était particulièrement chargée au travail alors, côté mésaventures - et, donc, introduction de l'infolettre, on repassera.
Bonne nouvelle: j'ai toutefois au moins deux nouvelles humiliations en lien avec ma fameuse fracture. Voici donc...
«T'as l'air de RoboCop avec ça!»
- Une collègue faisant référence à mon orthèse.
Ce que je peux comprendre...
«Es-tu, genre, la plus vieille personne de l'histoire du Taz à s'y être blessé?»
- Une connaissance lors d'un party
Ce à quoi j'aimerais répondre : sûrement pis ils m'ont même remis un trophée commémoratif, bon. Pffff.
Sur ce, les nouveautés!
FACE A : cinq nouveautés à (re)découvrir
Luther de Kendrick Lamar et SZA
À moins de vivre sous une roche, vous savez déjà sûrement que le rappeur qui a fait de sa haine de Drake une véritable œuvre d'art enchaînait vendredi dernier avec GNX, un sixième album en carrière paru sans tambour ni trompette.
Au moment d'écrire ces lignes, le monde est bandé bin raide, à défaut d’une meilleure expression.
On parle du meilleur LP de l'année, voire même de sa meilleure offrande en carrière.
En attendant de se faire une idée à tête froide, ça demeure solide, qu’on soit fan de moutarde ou pas.
Pompière de Gawbé
Algorithme oblige, cette pièce - parue en septembre, en fait - vient tout juste de faire son apparition dans ma vie, alors c’est une «nouveauté» pour moi et, j’imagine, un pan du lectorat de cette infolettre.
En tout cas! Gabrielle Côté fait dans un slacker rock fort agréable. C’est souvent planant, ça buzz aux bons moments, c’est juste assez propre (ça pourrait l’être moins, si je peux me permettre la gérance d’estrade) et c’est juste assez mélancolique.
Un savant mélange, bref!
Everybody Hurts par Al Green
Un des plus grands chanteurs soul qui reprend une des tounes les plus larmoyantes - certaines langues sales diraient même ampoulées - de la discographie de R.E.M.?
Shoot-moi ça direct dans les tympans!
Femme Like U de Julien Doré
Paru le 8 novembre, Imposteur du crooner pop français Julien Doré est - vous l’aurez deviné - un sempiternel album de reprises.
Fort heureusement, le bonhomme se distingue par la sélection des œuvres et sa volonté à s’éloigner du matériel source.
Outre son adaptation en ballade - quand même réussie, je dois l’avouer - de l’immortel hit de K-Maro, Doré rehausse également de tubes particulièrement fromagés comme Sarà perché ti amo de Ricchi e Poveri ainsi que Paroles Paroles de Dalida et Delon qu’il entonne ici avec… Sharon Stone.
Un sympathique délire, bref!
Ma meilleure ennemie de Pomme et Stromae
On va s'le dire, je partage surtout pour la thématique de la semaine ce duo pop aux teintes électro et R&B qu'on peut retrouver sur la trame sonore de la série animée Arcane : League Of Legends parue ce samedi.
Bien que mes meilleurs amis n'ont que de bons mots pour cette série, la trame sonore, elle, demeure un véritable délire.
Pour toutes les pièces de Pomme, Stromae et même Woodkid, on retrouve des immondices de Twenty One Pilots, Imagine Dragons et la nouvelle mouture de Linkin Park.
C'est trop de montagnes russes pour moi, ça!
FACE B : 5 chansons inspirées des jeux vidéo
Le saviez-vous? Le 25 novembre, c'est la Journée mondiale du jeu vidéo.
Faut de moins en moins le dire, fort heureusement, mais les jeux vidéo ne sont vraiment plus l'apanage de la gent à lunettes. C'est une grosse business, certes, mais aussi - soulignons-le - une plaque tournante pour plusieurs musiciens.
Des concerts symphoniques collet monté à la Place des Arts aux shows plus underground comme ceux de la Bit Brigade où ce band reprend à la sauce rock les trames sonores de jeux cultes alors qu'un joueur invité tente de le finir sur scène en un temps record… la musique de jeux vidéo rassemble.
De la trame sonore de Space Invaders (1978), qui serait le premier jeu à avoir une trame musicale selon ma recherche sur un coin de table, à Thunder Castle (1986) qui compilait plusieurs oeuvres classiques à la sauce Intellivision, dont le rondeau d'Abdelazer or The Moor's Revenge d'Henry Purcell, pour se rendre ensuite aux musiques des séries FIFA et Guitar Hero qui permettent à des artistes comme Aerosmith et DragonForce de rejoindre un public encore plus large (bien qu'ils n'étaient déjà pas à plaindre)…. la musique de jeux vidéo capte aussi l'attention.
Voici donc cinq chansons liées de près ou de loin aux jeux vidéo :
Don't Have A Fear de Milk & Bone
Le duo québécois proposait l'année dernière un maxi de pièces pop-électro en guise de bande sonore du jeu Invincible: Atom Eve, un dérivé du dessin animé Invincible, lui-même adapté du comic book du même nom.
Plus récemment, Milk & Bone a proposé, à la fin d'octobre, un nouvel extrait inspiré par Dirty Dancing, notamment.
Astronomical de Travis Scott
En avril 2020, le rappeur «présentait» un concert au sein du mode en ligne du jeu vidéo Fortnite. On y a entendu, notamment, des collaborations avec Drake et Kendrick Lamar, bien avant le fameux beef, en effet.
Plus de 12 millions de joueuses et de joueurs se sont branchés sur les serveurs du jeu pour y assister.
Final Breath de Coeur de pirate
Le temps file, viarge!
Ça va bientôt faire 10 ans que Coeur de pirate signait la trame sonore du jeu Child Of Light d'Ubisoft.
Dans cette entrevue avec Vice, elle revient sur l'expérience en plus d'aborder sa passion pour Pokémon et la saga Final Fantasy, notamment. Respect!
Jeux vidéo de Tire le coyote
Évidemment que j'allais inclure la fameuse reprise de Lana Del Rey du Neil Young de Sherbrooke!
À noter : Benoit Pinette innove en y glissant autant des références à Camus et Grand Theft Auto plutôt que de se contenter que d'une simple traduction.
Another Castle de Jenny Owen Youngs
Enfin! J'ai le lien du Bandcamp de cette artiste du Maine depuis des années. J'étais même persuadé de l'avoir abordée ici auparavant, mais l'absence de mention dans les archives de l'infolettre dit le contraire. Tant mieux!
Bref, cette autrice-compositrice-interprète pop folk livrait en 2022 It's Dangerous To Go Alone, un maxi aux textes inspirés de jeux vidéo allant de Super Mario Bros. (Another Castle) à Skyrim (Dragonborn).
Fort heureusement, les références sont souvent subtiles, alors l'écoute en public n'est pas trop gênante.
Le mot de la fin
À quoi je joue? Pas de la guitare, fort heureusement.
Sur téléphone dans les transports en commun : Balatro et Scrabble.
Sur console : un nombre gênant d'heures sur Dead Cells pis je suis toujours encore aussi mauvais.
Pis vous?